: Cannabinoïdes et hépatopathies chroniques

Abstract

(1er paragraphe) Le cannabis (marijuana, Cannabis sativa) est utilisé depuis l'antiquité comme substance psychoactive récréative, mais également en médecine traditionnelle pour ses effets orexigènes et antalgiques (1, 2). Le principal composé actif du cannabis, le Δ9–tetrahydrocannabinol (THC) n'a cependant a été isolé qu'en 1964. La compréhension des mécanismes d'action des phytocannabinoïdes a connu un essor considérable depuis les années quatre-vingt dix, avec le clonage de deux récepteurs spécifiques, CB1 et CB2, suivi de l'identification de ligands endogènes de ces récepteurs, les endocannabinoïdes. Ce système a depuis été progressivement impliqué dans de très nombreux processus physiopathologiques, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives thérapeutiques (1, 2). L'hépatologie n'est pas en reste, avec en l'espace de cinq ans, l'identification d'un rôle clef des cannabinoïdes dans la physiopathologie de l'hypertension portale, de la stéatose et de la fibrogenèse hépatique (3)

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