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Tempered Sympathy: Canada’s Reaction to the Independence Movement in Algeria, 1954-1962

Abstract

This article examines the reaction of the Canadian government to the Algerian war for independence from France from 1954 to 1962. It reveals that, while sympathetic to the ambitions of colonial peoples to determine their own national destinies, the Canadian government often judged colonial issues after the Second World War by the impact they had on the North Atlantic Treaty Organisation, Canadian security interests and the Cold War. Given that the Algerian war threatened France's ability and willingness to contribute to NATO during this period the Canadian government felt compelled to support France's efforts to retain its North African colony both politically and militarily. Canadian officials wanted France's participation in NATO and were unwilling to antagonise France by opposing its Algerian policies. In this instance national security interests were of a higher priority for the Canadian government than support for the principle of national self-determination for colonial peoples.Le présent article examine la réaction du gouvernement canadien face à la guerre d'Algérie menée contre la France de 1954 à 1962 et au terme de laquelle l'Algérie parvenait à l'indépendance. Après la Deuxième Guerre mondiale en effet, malgré la sympathie que lui inspiraient les ambitions des peuples coloniaux à prendre en main leur destin national, le gouvernement du Canada considérait souvent les questions coloniales en fonction de leurs répercussions sur l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, sur la sécurité du pays et sur la guerre froide. Or, en raison de cette guerre d'Algérie, la France risquait, au cours de cette période, de ne pas pouvoir et de ne pas vouloir contribuer à l'OTAN. C'est pourquoi le Canada s'est alors senti obligé de soutenir la France dans ses efforts visant à conserver sa colonie d'Afrique du Nord, tant sur le plan politique que militaire. Les dirigeants canadiens, qui tenaient à ce que la France participe à l'OTAN, se sont donc refusés à s'opposer à la politique française en matière algérienne. Dans les circonstances, la sécurité nationale comptait davantage pour le gouvernement que le principe de l'autodétermination des peuples coloniaux

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