research

De la néologie en géographie, exemples québécois

Abstract

Il s'agit d'un exposé du pratiquant et non de celui du linguiste, développé par 300 exemples, pour la plupart empruntés à la géographie.La néologie conduit à la formation de nouvelles entités lexicales, pratique nécessaire étant donné l'imperfection terminologique, l'évolution rapide des connaissances et l'impact de l'anglais. La stratégie de l'acte de désignation met en cause le neologue, le signifiable (ou S), des référents, des signifiants et des signifiés (S'). À chercher, des appellatifs conformes à l'esprit du français et le plus petit écart entre S' et S (exemple du mot subarctique). La carrière d'un néologisme est influencée par le besoin, la concurrence, le créateur et le consommateur. Six groupes de procédés néonymiques sont étudiés, composant quarante classes dont la dérivation latine {glaciel), la suffixation [nordicité), l'acronymie {Quéfratec), la siglaison (C/V), la désignation nymo-alpha-numérique [Lac-E-ll) et l'emprunt (primatie).La néologie demande beaucoup de soin. La création lexicale du Québec peut se manifester suivant cinq domaines linguistiques.Discussion of ways and means to develop terminology in geography through geo-graphers' eye. Approximately, three hundred examples are given.In French, neology is a must if one wants to compete with English which produces many new words. Any neologism has to offer equivalence between the significant and its signification; see the term Subartic. The futur of a new word is determined by its necessity, competition from other terms, coiner's popularity and user's attitudes. Forty processes to coin new units of language are studied. Among them, use of formative suffixes (like in nordicite), derivation from latin {glaciel), acronymy {Quéfratec), compound word, letter and number {Lac-E-II).Neologize is always a delicate exercise. There are five domains where French Canada may work in

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