Un groupe isolé de monuments, sanctuaires et mausolées datant du IIe au Ier siècle av. J.-C. est présenté comme expression d'une architecture aulique hellénistique occidentale dans une zone marginale du monde antique: manifestation d'une architecture royale numide et instrument d'une présentation nouvelle des princes numides qui se considéraient comme des monarques hellénistiques. Ces constructions, dont les volumes architecturaux croissants entraînent une qualité nouvelle, sont le fruit d'un rapport dialectique entre des artistes hellénistiques d'origine diverse et les commenditaires qui avaient inséré leur royaume dans le monde hellénistique méditerranéen.Rakob Friedrich. Architecture royale numide. In: Architecture et société. De l'archaïsme grec à la fin de la République. Actes du Colloque international organisé par le Centre national de la recherche scientifique et l'École française de Rome (Rome 2-4 décembre 1980) Rome : École Française de Rome, 1983. pp. 325-348. (Publications de l'École française de Rome, 66