Opérations de dragages en mer profonde. Optimisation du traict et etermination des trajectoires grâce aux techniques ultrasonores

Abstract

Depuis une dizaine d'années, l'emploi de pingers a profondément modifié les méthodes de travail en mer profonde. D'abord utilisés pour localiser, par rapport au fond, des engins descendus à la verticale d'un navire (EDGERTON et COUSTEAU, 1959·; EDGERTON, COUSTEAU, HERSEY et BACKUS, 1960, pour des caméras profondes - NALWALK, HERSEY, REITZL et EDGERTON, 1962, pour des dragues à roche) les pingers ont aussi été utilisés avec succès pour surveiller la descente de chaluts à panneaux (BACKUS, 1966) ou de chaluts à perches (ROWE et MENZIES, 1 967). Dans toutes ces méthodes, le pinger permet de connaître avec précision le moment du contact avec le fond et le temps pendant lequel la drague ou le chalut a travaillé. En général, l'aide apportée par un pinger augmente considérablement les chances de succès d'une opération abyssale (MENZIES, 1964). Les abaques proposées par KULLENBERG (1951) d'après ses calculs théoriques sur le comportement d'un câble dans l'eau, peuvent être adaptées, en ce qui concerne la longueur de câble nécessaire pour atteindre le fond (ROWE et MENZIES, 1967). Ces améliorations importantes des techniques de travail sur les fonds abyssaux sont restées relativement empiriques et d'un autre côté, toutes les possibilités offertes par les pingers n'ont pas été utilisées. Pendant la campagne "NORATLANTE" du N. O. Jean Charcot, en août-septembre-octobre 1969, dans l'Atlantique Nord, nous avons eu l'occasion d'effectuer de nombreuses opérations abyssales qui nous ont permis de perfectionner des techniques déjà utilisées

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