Etude préliminaire sur la contribution socio-économique de Gnetum africanum dans les ménages de la région de Kisangani

Abstract

Les produits alimentaires sauvages connaissent actuellement un regain d’intérêt et cela pour diverses raisons. En premier lieu, il convient de se souvenir de stagnation, voire de la diminution du pouvoir d’achat de la majorité de la population de beaucoup des pays africains en général et celle de la population de la région de Kisangani en particulier. Situation qui a été aggravée par les récentes guerres de rébellion successives dans notre pays(1996, 1998-2002) … ; en second lieu le problème d’environnement et de gestion des ressources forestières constituent un des enjeux dans les débats démocratiques à l’heure actuelle. Nous sommes partis de l’observation sur les différentes plantes alimentaires sauvages qui se consomment et se vendent sur le marché pour enfin, remarquer que le Gnetum africamum avait des caractéristiques particulières. En faisant un travail préliminaire sur la contribution socio-économique de Gnetum africamum dans les ménages de la région de Kisangani, nous avons eu comme résultats préliminaires : -Cette plante contribue efficacement à l’économie des ménages qui pratiquent cette activité et celle de la ville de Kisangani par les différentes taxes de l’Etat. -les ménages arrivent à gagner 9302880 Fc (soit 18605,76 U.S.A.)/trimestrepourlaxeIturiet9462000FC/(soit18924 U.S.A.) /trimestre pour l’axe Ituri et 9462000 FC/ (soit 18924 U.S.A.)/trimestre pour l’axe Yangambi. -Les différentes quantités de cette plante quittent la ville pour d’autres provinces du pays soit 23117kg (CAA), 16004kg (HBA) et 15014kg (WDA) ; -Pour la région de Kisangani, les 65 % des hommes sont intéressées et les femmes sont impliquées à 35 % dans cette activité. Enfin, la population éprouve certains problèmes dans le mode de gestion de l’environnement en général et du capital forestier en particulier face aux exigences juridico coutumières. Nous pensons étayer cette thématique pour des recherches futures sur l’économie et l’environnement dans le cadre du projet sur la revalorisation des plantes alimentaires sauvages (PAS) et mode de gestion des forêts dans le District de la Tshopo en particulier et de la Province Orientale en général

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