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Les infrastructures de transport et la logique financière du partenariat public-privé : quelques paradoxes

Abstract

L'implication d'opérateurs privés dans le financement, la construction et l'exploitation d'infrastructures publiques sont de plus en plus fréquemment explorées par la puissance publique. Cette tendance a ses raisons, dont le souci de minimiser la dépense publique qui est souvent évoqué. Mais quelles sont les conséquences d'une faible rentabilité financière du projet sur le choix entre opérateur public ou privé ? Le choix du privé n'est-il pertinent que lorsque cette rentabilité est forte ?La réponse à ces questions tient, en particulier, à un paradoxe de la rentabilité financière : en supposant que les opérateurs publics et privés aient la même efficience, tout projet qui ne peut être autofinancé requiert plus de subvention si le privé est choisi, mais le surcoût correspondant pour les finances publiques est d'autant plus faible que la rentabilité du projet est elle-même faible.Cet article propose une démonstration de ce paradoxe et en décline quelques conséquences, y compris en cas de meilleure efficience de la part de l'opérateur privé.infrastructures de transport ; financement ; rentabilité financière ; partenariat public-privé

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