Biodiversité et habitats: Données des campagnes océanographiques dans la région du Courant des Canaries (CCLME)

Abstract

Cette présentation résume les données obtenues au cours des 12 campagnes espagnoles et norvégiennes développées sur le plateau et le talus continental, entre les 20 et 2000 m de profondeur, dans la région CCLME, qui pourront être incorporées au SIG régional, dès la publication des résultats. Les bases de données disponibles incluent des informations faunistiques et paramètres environnementaux pris en 1350 stations de chalutage de fonds, 24 pélagiques et 449 échantillonnages du plancton, 209 dragages du benthos, 1269 stations de CTD et 966 heures (11,398 km) d’observations de mammifères et oiseaux marins. L’incorporation de ces informations au SIG permettra visualiser les cartes de distribution à l’échelle régionale des types de sédiments et variables océanographiques, des espèces demersales, benthiques et pélagiques, cétacés et oiseaux marins, (incluant celles vulnérables, en liste rouge ou endémiques), et leurs densités et biomasses. Comme produit final on aboutira à une vision globale de la biodiversité et des facteurs affectant sa distribution en Afrique noroccidental, ainsi que à la caractérisation et localisation des sites d’intérêt écologique ou biologique, ‘hot-spots’ de la biodiversité, écosystèmes vulnérables et aires marines protégées. Certains écosystèmes ont déjà été localisés dans le talus de la Mauritanie (géant récif corallien, canyons et montagne sous-marins) et du Maroc (canyon d’Agadir, communautés des grandes éponges et gorgonaires), ainsi que dans le plateau des îles de Cap Vert (fonds d’éponges, gorgonies et d’autres suspensivores). Une population de baleines jubartes provenant de l'hémisphère sud a été découverte d'occuper le plateau continental entre Conakry et la péninsule du Cap-Vert. Tandis que les analyses se développent et le processus d’identification taxonomique se finalise, le SIG pourrait inclure des informations déjà disponibles sur la localisation des mangroves, des 20 AMP et des 40 sites côtiers d’intérêt écologique; une révision exhaustive des contenus des projets internationaux développés dans la région (SIAP, BAGIS, ODINAFRICA) et de la bibliographie existante (Maurin, 1968; Bonnet et al., 1971; Domain, 1980; Lelouf, 1993, entre autres) permettrait compléter aussi la cartographie bionomique.FAO, NORA

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