Bases neurales de la langue des signes française

Abstract

Ce texte est un rapport de fin de recherche issu de l'ACI cognitique.Ce projet a pour objet l'étude, chez des sujets signeurs sourds et entendants, des réseaux neuraux impliqués dans le traitement de la Langue des Signes Française (LSF). Les travaux récents sur les bases neurales des langues signées se sont focalisés sur la comparaison de ces langues avec les langues orales lors de tâches de dénomination et de génération et aucune étude n'a porté à ce jour sur la LSF. Bien qu'elles aient mis en évidence le partage d'un large réseau d'aires du langage, aucune d'entre elles n'a pris en compte un aspect linguistique inhérent à la langue des signes à savoir l'iconicité. Pourtant l'iconicité est un élément essentiel des langues signées qui a des répercussions sur le développement cognitif. Par exemple Cyril Courtin a montré que l'iconicité facilite les capacités de catégorisation des enfants sourds signeurs. Nous avons donc choisi d'entamer ce projet d'étude des bases neurales de la LSF par l'étude des corrélats neuraux de cette spécificité linguistique. Nous avons dans un premier temps évalué l'existence d'un effet de l'iconicité sur la dénomination chez l'adulte, en comparant des sujets traitant la langue orale et la langue des signes (Mémoire de DEA de Psychologie de Mélanie Dubois, Université Caen-Rouen). Les résultats montrent un effet significatif de l'iconicité de forme qui induit une facilitation de dénomination uniquement en langue des signes française. Aucun effet n'a été observé pour les items à iconicité fonctionnelle. À partir de ces résultats nous avons mis au point un paradigme de dénomination en Imagerie par Résonance magnétique fonctionnelle (IRMf ), les acquisitions en IRMf chez les sujets entendants signeurs natifs et monolingues débutant en décembre

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    Last time updated on 12/11/2016