research

Le retour d'expérience

Abstract

Dans l'avant propos de l'Archipel du danger, G.Y. Kervern et P. Rubise écrivent que "depuis le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 et la polémique qui s'ensuit entre Voltaire et Rousseau sur la place de l'homme et de Dieu dans les catastrophes, l'homme s'est déclaré "Responsable du danger" passant donc d'un fatalisme résigné à un volontarisme moderne ouvrant la voie à la maîtrise du danger". Malgré des efforts croissants pour maîtriser le danger dont témoigne le développement de ces différentes sciences du danger -les cindyniques- dont nous avons eu des exemples variés pendant ces 3 jours, "l'être humain, conscient de ses limites, a rangé au placard le romantisme du zéro-risque et reconnaît même sportivement le besoin d'un certain danger pour se sentir exister". C'est au coeur de ce débat, entre la volonté de l'homme de maîtriser le danger et les limites de l'être humain , limites individuelles et collectives à le contrôler, qu'apparaît en toute évidence l'intérêt du "retour d'expérience" qu'on pourrait définir ainsi

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