Depuis plusieurs décennies, la canne et la banane, monocultures fortement dépendantes des intrants, façonnent le paysage guadeloupéen de manière binaire : canne au Nord et banane au Sud1. Introduite en Guadeloupe au XVIIe siècle, la banane n’a commencé à être exportée qu’au début du XXe siècle, avec le développement des traitements phytosanitaires et l’apport d’engrais : la production connaît alors un essor important, au détriment des cultures vivrières et de la canne à sucre