research

Un nouvel indicateur intégré d’évaluation des dégâts occasionnés aux grappes par des bioagresseurs majeurs au vignoble

Abstract

Communication faite au cours du colloque DinABio2013, 13 et 14 novembre 2013; Tours, FranceAn original and integrative evaluation indicator has been developed to quantify the cumulated damage from major pests and diseases affecting grape bunches: downy mildew, powdery mildew, gray mould and tortricid moths. It made it possible to estimate the associated crop losses and to relate them to the plant protection strategy in different modes of production (organic farming, in-transition, conventional). Thus, overall plant losses were higher in 2012 than in 2011. The in-transition growers’ strategy, with reduced copper doses but increased numbers of sprays, led to a 20% increase in average severity on bunches (essentially due to Downy mildew). The more pragmatic approach of experienced organic growers and conventional ones (higher doses and fewer sprays) reduced the yield losses. The proposed indicator is used for two purposes, i) evaluating the quantitative losses due to pest attacksand ii) differentiating them from other non-pest ones. A more detailed analysis including the impact on performance will be achieved and published soon.Un indicateur d’évaluation, l’IEDG (Indicateur d’Evaluation des Dégâts sur Grappes), a été mis au point pour quantifier les dégâts cumulés dus aux principaux bioagresseurs affectant les grappes de raisin : mildiou, oïdium, pourriture grise et tordeuses. Il permet d’estimer la perte de récolte imputable au cortège parasitaire et de faire le lien avec la stratégie phytosanitaire adoptée (caractérisée ici par l’IFT) et le mode de production (AB, conversion, conventionnel). Ainsi, les pertes sanitaires ont été supérieures en 2012 par rapport à 2011. La stratégie phytosanitaire des viticulteurs en conversion, basée sur des réductions de dose de cuivre de près de 80% et des passages plus nombreux dans les parcelles, n’a pas été efficiente en 2012 avec des sévérités proches de 20% sur grappe, essentiellement dues au mildiou. L’utilisation de doses d’applications supérieures et moins de passages dans les parcelles limite les dommages chez les autres viticulteurs. L’indicateur proposé permet d’évaluer les pertes quantitatives générées par les attaques de bioagresseurs et de les différencier des autres pertes non parasitaires. Une analyse plus fine incluant l’effet région et l’impact sur le rendement devra être réalisée

    Similar works