L\u27expansion continue des zones urbaines françaises au détriment des zones rurales et naturelles devrait logiquement accroître le besoin en espaces verts de la part des citadins. Afin de déterminer si ces espaces verts sont capitalisés dans les valeurs immobilières, nous employons la méthode des prix hédonistes appliquée à la ville d\u27Angers sur la période 2004-2005. Nous améliorons le modèle traditionnel en utilisant différentes métriques paysagères calculées à l\u27aide d\u27un système d\u27information géographique. Nous observons en particulier que la distance par rapport aux espaces verts ainsi que leur densité sont des facteurs importants dans les choix de localisation résidentielle