Je ne me propose pas ici, comme pourrait le laisser croire le titre, de commenter la glose qui accompagne la question qui figure cette année au programme de l’agrégation, ni les liens qui se tissent entre l’écriture et le mal que Carla Fernandes a analysés, notamment dans l’introduction de l’ouvrage Ecritures du mal. La boîte de Pandore1. Mon interrogation porte ainsi non sur la façon dont le mal est représenté, mis en forme, analysé, disséqué, dans un processus d’écriture qui lierait en quelque sorte un auteur - ou un narrateur - et un lecteur, mais sur les raisons qui poussent certains personnages vers l’écriture pour échapper en quelque sorte à la mort, à l’oubli et au néant. Ce n’est donc pas tant l’écriture comme outil ou moyen de représentation du monde ou du mal, dans les ouvrages qui nous occupent, qui va nous intéresser ici, que la représentation de l’écriture comme finalité et tout ce que cela induit dans la forme et la structure de l’oeuvre