Depuis ces 30 dernières années, l’étude des monocouches auto-assemblées (SAMs) sur substrat métallique a suscité un intérêt croissant1. En revanche peu d’études ont permis d’établir des relations de structure/propriétés au sein de ces matériaux. A ce titre, il est primordial de préparer des surfaces modifiées facilement caractérisables.
Le pérylène est une cible de choix pour le développement des SAMs. En effet cette molécule présente à la fois une réponse électrochimique réversible, un coefficient d’extinction molaire élevé (~ 50 000 M-1.cm-1), ainsi qu’une émission de fluorescence intense (rendement quantique de fluorescence ~ 100 %), ces propriétés permettent de combiner de nombreuses méthodes de caractérisation.
Dans ce contexte, un motif pérylène diimide prolongé par une chaîne alkyl possédant un groupement terminal soufré, a été synthétisé. L’immobilisation de molécules de ce type sur surface d’or a pu constituer un support remarquable pour l’étude électrochimique et spectroscopique au sein des SAMs.
Les SAMs de pérylène ont été étudiées par microbalance à cristal de quartz et via des techniques électrochimiques et spectroscopiques couplées ou non