research

Fiction interactive "métarécit" et unités intérgatives

Abstract

La caractéristique majeure de l'hyperfiction réside dans le fait qu'une partie de l'énonciation de l'histoire est déléguée au destinataire du récit. Dès lors, le spectateur face à son écran devient par moments, lorsqu'il est sollicité, une sorte d'acteur qui indique ses choix au déroulement du récit. Dans ces conditions, plusieurs questions se posent quant à la structuration du récit interactif. Comment maintenir une progression et des rythmes dramatiques dès lors qu'un spectateur en devient l'acteur pour en prendre ponctuellement le contrôle ? Comment l'interactivité peut-elle garantir la cohérence du récit qui émerge de cette forme de délégation énonciative ? L'auteur ne conservant plus la pleine maîtrise de la narration, qu'advient-il alors du récit ? Comment celui-ci est-il produit, comment se construit-il ? Pour tenter d'éclairer les mécanismes par lesquels l'hyperfiction résout ces difficultés, nous adopterons la définition structurale de Gérard Genette quand il distingue trois niveaux fictionnels : l'histoire ou les événements dénotés, qui s'apparentent au scénario, puis la narration ou la manière de raconter ces événements, de les mettre en scène, et enfin le récit qui résulte de la combinaison particulière faite par un auteur d'une succession de faits avec un mode narratif

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