Traduit de l'anglais. Titre original : « NSA's MORECOWBELL: Knell for DNS ».Cet article décrit le programme « MORECOWBELL » de l'agence d'espionnage étasunienne NSA et montre les défauts du protocole DNS qu'il exploite. Un état de l'art des alternatives à DNS est ensuite donné, en évaluant l'efficiacité contre les attaques telles que celles perpétrées par la NSASur le net, presque tout commence par une requête au Domain Name System (DNS, pour « système de noms de domaine »), un protocole au cœur d'Internet qui permet aux usagers d'accéder à des services par un nom tel que www.example.com, plutôt que par une adresse IP numérique comme 2001:DB8:4145::4242. Développé au « bon vieux temps », le DNS contemporain ressemble à un tableau de bord de l'activité du réseau pour malvoyants. Par conséquent, il attire non seulement toutes sortes de surveillances à des fins commerciales, mais aussi la National Security Agency (NSA), comme le montrent de nouveaux documents sur son programme MORECOWBELL. Étant données les faiblesses de conception du DNS, on peut se demander si le DNS peut être sécurisé et sauvé ou bien si il doit être remplacé---tout du moins pour certains cas d'utilisation