URL des Documents de travail : http://ces.univ-paris1.fr/cesdp/CESFramDP2008.htmClassification JEL : D81.Documents de travail du Centre d'Economie de la Sorbonne 2008.84 - ISSN : 1955-611XThe classical expected utility model of decision under risk (von Neumann-Morgenstern, 1944) has been criticized from an experimental point of view (Allais' paradox) as well as for its restrictive lack of explanatory power. The Rank-Dependent Expected Utility model (RDU) model (Quiggin, 1982) attempts to answer some of these criticisms. The decision maker is characterized by two functions : a utility function on consequences measuring preferences over sure outcomes and a probability weighting function measuring the subjective weighting of probabilities. As we show and illustrate in this paper, this model allows for more diversified types of behavior : it is consistent with the behavior revealed by the Allais paradox ; the decision maker could dislike risk (prefer to any lottery its expectation) without necessarily avoiding any increase in risk ; diminishing marginal utility may coexists with "weak" risk seeking attitudes ; decision makers with the same utility function may differ in their choices between lotteries when they have different probability weighting functions ; furthemore, the same decision maker may have different, context-dependent, subjective beliefs on events.Le modèle classique d'espérance d'utilité dans le risque a été critiqué aussi bien d'un point de vue expérimental (Paradoxe d'Allais) que pour son manque de pouvoir explicatif. Le modèle Rank-Dependent Expected Utility (RDU) (Quiggin 1982) tente de répondre à certaines de ces critiques. Le décideur est caractérisé par deux fonctions : une fonction d'utilité qui mesure la satisfaction des résultats dans le certain et une fonction de transformation des probabilités qui mesure le poids subjectif des probabilités. Nous montrons, dans ce papier, que le modèle RDU permet des comportements plus diversifiés : il est cohérent avec le paradoxe d'Albais ; le décideur peut ne pas aimer le risque (préférer à toute décision son espérance) sans nécessairement éviter tout accroissement de risque (à espérance constante) ; un décideur peut avoir une utilité marginale décroissante tout en ayant du goût "faible" pour le risque ; deux décideurs ayant la même fonction d'utilité peuvent avoir des comportements différents s'ils ont des fonctions de transformation des probabilités différentes ; de plus, le même décideur peut avoir des croyances subjectives sur les événements qui dépendent du contexte