La vita d'Etienne d'Obazine est un texte à l'histoire complexe, écrit sur plusieurs décennies alors que le monastère d'Obazine connaissait parallèlement de profondes mutations, passant du statut de modeste ermitage à celui d'abbaye cistercienne prospère. La thématique omniprésente de la nourriture sert alors de vecteur privilégié pour concilier spiritualité et prospérité matérielle, dans un modèle de "masculinité nourricière" qui déroge au schéma de genre attendu