Paris : Ministère de la Culture et de la Communication
Abstract
en publication sur "Culture et recherche", n. 125National audienceLa Convention de l'Unesco (2003) pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) est explicitement adressée aux États et leur attribue plusieurs tâches. Sans doute, pourtant, aucun État ne pourrait accomplir toutes ces tâches sans l'assistance d'un vaste réseau d'institutions, d'associations, de professionnels et de particuliers. Les nouvelles pratiques de sauvegarde du patrimoine immatériel, mises en place par l'État, croisent, imbriquent et souvent transforment les routines existantes en modifiant les relations entre les acteurs. Les réseaux d'acteurs, construits ou reconstruits dans chaque État en raison de la Convention offrent un objet de recherche très prometteur puisqu'ils reflètent l'approche nationale dans la gestion du PCI. Cet article vise à comparer trois réseaux nationaux (France, Italie, Suisse) impliqués dans la mise en œuvre de la Convention, afin de mettre en évidence les particularités majeures de chaque pays