Quelle que soit la part de l'imagination dans le Voyage en Orient, que Gérard de Nerval a publié en 1851, il est possible d'y retrouver les traces du voyage qui, en 1843, l'a effectivement conduit au Caire puis à Constantinople. Le présent article part à la recherche de ces traces, en se cantonnant à la partie cairote du voyage. En même temps, on propose d'y mettre certains des procédés d'écriture de Nerval en regard avec ce qui est pratiqué aujourd'hui dans la littérature ethnographique