Consultable en ligne sur le site de l'éditeur, URL : http://www.jle.com/fr/revues/medecine/epi/e-docs/00/04/44/65/article.phtmlInternational audienceIn his famous Transfiguration commissionned by Cardinal Giulio de'Medici as an altarpiece for the cathedral of Narbonne, Raphael narrates two events which according to biblical sources have happened at the same moment in two different places. While in the upper part Christ is being transfigured, in the lower part nine of his apostles are trying to cure an epileptic boy but fail to do so. As great specialists of epilepsy have noticed, the epileptic seizure is so accurately and exactly depicted that it must have been observed and drawn from reality. Art historians must then explain why the painter has given such an exceptionnaly exact description of the disease whereas altarpieces have primarily devotionnal and liturgical functions. Raphael probably intended to give an image as striking as possible of the " illness " of the Church and to suggest that only faith, as symbolized by two little figures in the upper left of the painting, would succeed in curing this " illness ".[résumé de l'éditeur] Dans sa célèbre Transfiguration, commandée par le cardinal Giulio de'Medici pour le maître-autel de la cathédrale de Narbonne, Raphaël raconte deux événements qui, d'après les sources bibliques, se sont déroulés au même moment en deux endroits différents. Pendant que, dans la partie supérieure, le Christ est transfiguré, dans la partie inférieure, neuf de ses apôtres tentent de guérir un jeune épileptique mais n'y parviennent pas. Comme l'ont remarqué de grands spécialistes de la maladie, la crise d'épilepsie est dépeinte avec tant de précision et d'exactitude qu'elle ne peut pas ne pas avoir été observée et dessinée sur le vif. Il revient donc aux historiens de l'art de chercher pour quelle raison le peintre a donné une description aussi exceptionnellement exacte de la maladie dans un tableau d'autel qui répond avant tout à des fonctions dévotionnelles et liturgiques. Selon toute probabilité, Raphaël voulait donner une image aussi frappante que possible de la " maladie " de l'Eglise et suggérer que seule la foi, symbolisée par les deux petits personnages juchés en haut à gauche du tableau, parviendrait à guérir cette " maladie "