International audienceCountless studies have been done in Western countries on landscape, be they about itsmateriality, social representations, or the public policies to which it is the object. In contrast,other than their material dimensions, the social representations of the landscape, have beenmuch less studied in the Southern countries, while landscape policies are virtually nonexistent,and thus so are studies about them. Nevertheless, the western concept of “landscape”is infiltrating the countries in different ways, with the current development of an InternationalConvention of the Landscape, modeled on the European Convention of Landscape (Florence,2000), process that has not been studied yet. That is what leads us to question about the wayslandscape can exist in the Southern countries as an object of public policies. In this article,we ask what landscape means through the prism of its institutionalization in the Southerncountries, where cultures are often very different from those of Western countries. To addressthis question, we use an approach that considers landscape as a complex of interrelateddimensions, including material, ideal (representations) and Political (the dimension of theaction). This reflection will lead us to propose research paths dealing with the implicationsof transferring this model.On ne compte plus, en Occident, les travaux de recherches sur le paysage, que ce soit du pointde vue de sa matérialité, des représentations dont il est l’objet, ou des politiques publiques,de plus en plus nombreuses, qui lui sont destinées. Au contraire, dans les pays du Sud, endehors de la dimension matérielle, les représentations sociales du paysage ont été beaucoupmoins étudiées, tandis que les politiques paysagères y sont inexistantes (ou au mieux à l’étatd’ébauche). Pourtant, le « paysage à l’occidentale » est en train de pénétrer ces pays selon desmodalités diverses, qui se traduisent actuellement par le projet d’élaboration d’une Conventioninternationale du Paysage, sur le modèle de la Convention Européenne du Paysage (Florence,2000), processus qui n’a pas encore été étudié. C’est ce qui nous conduit à nous interroger,dans cette contribution, sur les modalités de l’existence du paysage dans les pays du Sud, entant qu’objet de politiques publiques. À travers une approche qui considère le paysage commeun complexe, fait des interrelations entre ses dimensions matérielle, idéelle (représentations)et Politique (dimension de l’action), dans laquelle, alors, l’action politique est intimement liéeaux représentations sociales, cet article interroge le sens donné à la notion de paysage dansles pays du Sud, dans des cultures souvent très éloignées de celle de l’Occident, à travers leprisme de son institutionnalisation. La réflexion débouchera sur des propositions de pistes derecherches au sujet des implications de ce transfert de modèle