International audienceL'introduction récente, dans le domaine des maladies somatiques, puis des maladies mentales, de la mesure de la qualité de vie, implique une modification des conceptions du sujet en Médecine et en Psychiatrie. L'ana- lyse des échelles utilisées pour mesurer la qualité de vie tend à montrer que les indicateurs choisis sont extraordinairement divers, pour ne pas dire hétérogènes : capacités physiques, entourage social et familial, productivité, activités professionnelles, ressources financières, activités de loisir, caractéristique des conditions de résidence, état de santé, conditions objectives de vie, adaptation sociale, la vie intérieure (expériences religieuses ou esthétiques, réflexion...), adaptation interpersonnelle (exercice des différents rôles)... L'analyse de la qualité de la vie est toutefois difficile sans référence à la subjectivité. L'introduction de celle-ci dans l'étude de la qualité de vie des patients psychotiques implique une mutation de la conception du psychotique et restitue un sujet qui ne se confond pas avec la maladie