Analyse du contexte urbain dans l'apparition de foyers d'arboviroses transmis par Aedes albopictus à La Réunion : exemple du Chikungunya

Abstract

International audienceL'épidémie de chikungunya ayant sévi dans l'Océan Indien en 2005-2007 a eu un impact majeur sur les populations. Au-delà de la densité vectorielle, les facteurs environnementaux et sociaux jouent un rôle important dans la propagation et l'ampleur d'une épidémie d'arbovirose. Ils conditionnent le risque d'exposition d'une population à un agent pathogène à transmission vectorielle L'objectif de cette étude est la caractérisation socio-spatiale des premiers foyers de chikungunya à La Réunion pour poser des hypothèses permettant d'expliquer le démarrage de l'épidémie à partir de ces quartiers. L'étude vise à identifier les facteurs descriptifs significatifs et à définir la carte des quartiers à risque de La Réunion concernant ces facteurs. La période d'étude est celle du premier pic épidémique de février à juillet 2005 où les enquêtes des signalements ont permis le géoréférencement des 2997 premiers cas de chikungunya. La zone d'étude recouvre les zones urbaines situées à moins de 250m d'altitude pour réduire l'impact du facteur altitudinal sur la transmission vectorielle. Les données (DRASS, INSEE, IGN, Cadastre) ont permis de définir 40 variables décrivant le milieu urbain (habitat et densité) et les populations (structure et activités) résidant dans des unités géographiques de référence. Pour valider ces facteurs, des enquêtes de terrain ont été menées dans les quartiers urbains des premiers foyers et des témoins (mêmes facteurs descriptifs significatifs mais sans cas de chikungunya sur la période) pour affiner l'étude environnementale et comportementale des populations y résidant

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