research

Education obligatoire en prèsence d'évasion fiscale.

Abstract

Cet article défend l'idée selon laquelle une scolarisation minimale obligatoire peut constituer un complément efficace à une taxe qui financerait l'éducation en présence d'évasion fiscale. Nous construisons un modèle à générations d'agents dans lequel deux régimes d'éducation sont définis. Le premier est privé en l'absence d'état et le second est public. Dans le régime privé, les agents financent l'éducation via un transfert de bien à l'école. Dans le régime public, l'État collecte des impôts pour financer l'éducation. Pour déterminer le taux d'imposition optimal, l'État considère qu'un enfant est un futur parent. A l'État stationnaire, le régime public est donc Pareto améliorant car l'État prend en compte l'inefficacité intergénérationelle, l'altruisme des parents vis ‡ vis des enfants étant imparfait. Quand nous comparons le taux d'imposition avec le taux d'investissement privé en Éducation, le premier est naturellement optimal au sens de Pareto à l'État stationnaire. Or, sachant que dans les pays en développement plus qu'ailleurs, une large part des revenus ne sont pas déclarés, l'hypothèse d'un gouvernement disposant d'une information complète sur les revenus de la population n'est pas satisfaisante. Nous proposons alors un optimum de premier rang dans lequel, en termes de bien-être, le régime public ne peut dominer le régime privé que si le gouvernement impose une durée d'études minimale.Education; Pays en voie de développement; Politiques publiques;

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