MISTRAL : Modèle Intégré pour la Surveillance du Transport des Radioéléments dans l’Air par un modèle Lagrangien

Abstract

L'A.R. Plan National d'Urgence pour les risques nucléaires impose à l'exploitant de disposer de moyens d'évaluation des conséquences théoriques de rejets atmosphériques. Les modèles visent à permettre une évaluation rapide de la situation radiologique à proximité du site d'exploitation et la préparation d'un rapport communiqué aux autorités, concernant les conséquences potentielles. Le modèle MISTRAL (Modèle Intégré pour la Surveillance du Transport des Radioéléments dans l’Air par un modèle Lagrangien) a été construit début des années 1990 pour voir la possibilité d’utiliser des modèles de dispersion tri-dimensionnels pour calculer les conséquences radiologiques des rejets de radio-éléments dans l’atmosphère par les centrales électriques nucléaires. En effet, les modèles généralement utilisés pour ce calculs étaient de manière générale des modèles gaussiens supposant un sol plat, ce qui augmente fortement l’incertitude dans les zones avec relief (Tihange, Chooz par exemple). Le principe du modèle était le suivant : • Calcul du terme source sur base des mesures en continu réalisées aux centrales • Modèle de champ de vent tridimensionnel (UCL) ; 170 x 170 km • Modèle de dispersion lagrangienne ; 140 x 140 km, mailles « résultats » variables (100, 300, 1000m) o 3 groupes de radioéléments (gaz nobles, iodes, aérosols) o Déposition sèche et humide o Calcul de dose • Architecture informatique o Station de travail UNIX (DECStation 500/133) o Architecture Client/Serveur o DECServeur (collecte données senseurs) o Serveur environnement (Interrogation senseurs cheminées, distribution des données aux différents « clients ») o Serveur champ de vent (création champ de vent) • Interface utilisateurs o Interface semi-graphique o Développé à partir de librairies publiques • Modes de fonctionnement o Mode interactif : calculs « à froid », simulation de scénario prédéfinis o Mode automatique : tourne en permanence (temps réel) ; données d’entrée (vents, rejets) par capteurs o Mode prédictif : fait des prédictions à plusieurs heures en cas d’accident ; condition initiale = résultats mode automatiqueMISTRAL• Calcul du terme source sur base des mesures en continu réalisées aux centrales • Modèle de champ de vent tridimensionnel (UCL) ; 170 x 170 km • Modèle de dispersion lagrangienne ; 140 x 140 km, mailles « résultats » variables (100, 300, 1000m) • Architecture informatique o Station de travail UNIX (DECStation 500/133) o Architecture Client/Serveur o DECServeur (collecte données senseurs) o Serveur environnement (Interrogation senseurs cheminées, distribution des données aux différents « clients ») o Serveur champ de vent (création champ de vent) • Interface utilisateurs o Interface semi-graphique o Développé à partir de librairies publique

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