thesis

Taux de rendement de l’éducation sur le marché du travail d’un pays en développement. Une analyse micro-économétrique.

Abstract

Cet article propose une analyse des rendements éducatifs issue du modèle de Mincer (1974). Dans le cas de Madagascar où plus de 50% des élèves étaient scolarisés dans une école privée en 1997, le type d’éducation reçue (publique ou privée) est pris en compte, tandis que les biais potentiels de sélection sur le marché du travail et d’endogénéité du niveau d’études sont corrigés. Sous l’hypothèse d’un marché du travail concurrentiel, l’éducation ne semble exercer aucun impact direct sur les revenus. Elle ne servirait donc que d’indicateur de la motivation et des facilités de chacun à travailler. Ce résultat est confirmé dans le secteur formel, lorsque l’on suppose que le marché du travail de la capitale malgache est segmenté. En revanche, dans le secteur informel, le taux de rendement d’une année d’éducation supplémentaire atteint 7% et l’enseignement public engendre un revenu du travail significativement plus élevé que l’enseignement privé.This article analyses the returns of education as defined by Mincer’s model (1974), in the malagasy case. Selection bias in the labour market and endogeneity bias of education are corrected for. Moreover, the type of education is taken into account. Indeed, this variable is suspected to play a key role as more than 50% of the pupils were enrolled in private schools in 1997. Under a competitive labour market hypothesis, education doesn’t seem to exert any direct impact over revenues. So, it would only be an indicator of motivation and abilities of each to work. This result is confirmed in the formal sector, when we suppose a segmented labour market in Antananarivo. On the contrary, in the informal sector, the rate of return of one more year of education reaches 7% and public education allows work revenues significatively higher than private education does.rendement éducatif;

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