Attachment relationships are bonds individuals forge with significant others who act as a safe haven (a place where people can seek comfort) in times of distress. Previous work has established a link between attachment orientations and stress, disease, and negative health outcomes. However, less than a handful of studies have documented the contribution of attachment to everyday food consumption, none with regard to children. This dissertation remediates the above mentioned gap across three essays.Specifically, Essay 1 uses data from 71 publications and 245 effect sizes from 25,350 participants to map the attachment-eating relationship strength using meta-analysis. Results showed positive small to medium size associations between insecure, anxious, avoidant, and fearful attachment bonds, respectively, and maladaptive eating behaviors. Conversely, a negative medium-small association was found between secure attachment bonds and maladaptive eating behaviors. The systematic literature review performed in Essay 1 revealed a lack of evidence regarding the role of attachment in everyday food consumption. Focusing on early forged relationships, Essay 2 aims to address the above gap. Results from survey data with 213 children (Study 1) and 216 adults (Study 2) showed high attachment insecurity scores positively predicted unhealthy food consumption even after controlling for the effects of important confounding variables. Essay 2 is the first study to validate the link between attachment and everyday food consumption in children and to extend it to adults where previous findings showed conflicting evidence.Using data from 616 children enrolled in a broader Brain-to-Society Study, Essay 3 examines the role of peer attachment in predicting unhealthy but also healthy food consumption and explores the moderating effects of gender. Findings showed that peer attachment security predicted lower consumption frequency of unhealthy food items, particularly for girls. In boys, peer attachment avoidance predicted lower vegetable consumption while attachment anxiety was unexpectedly associated with higher vegetable consumption. Together, these essays show that attachment is linked to maladaptive eating and everyday food consumption. The most important contribution of the present dissertation is its focus on everyday food consumption, which provides an important opportunity to build new consumer behavior research and bring this line of work to marketing.Selon la théorie de l’attachement, tous les humains développent des liens avec d’autres êtres humains (figures d’attachement) qui agissent comme un havre de paix (un endroit où nous pouvons chercher du réconfort) en cas de détresse. Des études antérieures ont établi un lien entre l’attachement et le stress, la maladie et les impacts négatifs sur la santé. Toutefois, l’impact des liens d’attachement sur les habitudes alimentaires quotidiennes n’a été que très peu étudié et aucune étude n’a documenté ce lien chez les enfants. Cette thèse vise à combler cette lacune avec trois essais.Plus précisément, le premier essai recueille les données de 71 publications et un total de 245 effets basés sur 25 350 participants pour évalue l’intensité et la profondeur de la relation entre les liens d’attachement et les différentes facettes de l'alimentation en utilisant une méta-analyse. Les résultats ont démontré des associations positives de petite à moyenne tailles entre l’attachement insécure, anxieux, évitant, et désorganisé, respectivement, et les comportements alimentaires inadéquats. En revanche, des associations négatives de moyenne-petite taille ont été observées entre un attachement sécure et les comportements alimentaires inadéquats. La revue systématique de cet essai illustre l'absence de littérature documentant le rôle de l'attachement sur les habitudes alimentaires quotidiennes.En mettant l'accent sur les relations forgées dans l’enfance, le deuxième essai vise à améliorer cette lacune. Des résultats d'enquête comprenant 213 enfants (Étude 1) et 216 adultes (Étude 2) ont démontrés qu’un attachement de type insécure prédit une plus grande consommation d’aliments malsains, même après avoir contrôlé l’effet d’importantes variables. Essai 2 est la première étude à valider le lien entre l'attachement et la consommation de malbouffe chez les enfants, et à confirmer ce lien chez les adultes, où les résultats antérieurs démontraient des effets contradictoires.Basé sur des données d’enquête de 616 enfants, le troisième essai examine le rôle de l'attachement envers les pairs sur la consommation d'aliments sains et malsains, et explore les effets modérateurs du sexe de l’enfant dans cette relation. Les résultats démontrent que des scores plus élevés en termes de «sécurité envers les pairs» ont un impact négatif sur la consommation d’aliments malsains, en particulier chez les filles. Chez les garçons, des scores plus élevées d’attachement de type «évitant envers leurs pairs» ont un effet négatif sur la consommation de légumes. Par contre, des scores plus élevés d’attachement de type «anxieux envers leurs pairs» ont un effet positif sur la consommation de légumes des garçons. Ensemble, ces trois essais démontrent que l'attachement est relié à une alimentation inadéquate. La principale contribution de cette thèse est son focus sur l’alimentation quotidienne, ce qui permettra de générer de nouvelles recherches dans le domaine du comportement du consommateur et d’intégrer ce savoir dans le domaine du marketing