Moving, squatting, settling: motion and marginality in the national capital territory of India

Abstract

In the National Capital Territory of India, urban development is marked by the reconfiguration of urban space through the varied movements of both capital and human beings. This thesis, based on documentary research and on fieldwork undertaken in the summer of 2009, focuses on the demolition of squatter settlements or jhuggi-jhondpris in Delhi and the resettlement of their residents to locations on the urban fringe. Residents of illegal, informal settlements, which constitute between 18 and 27 percent of the territory's population, are particularly vulnerable to the vicissitudes of local politics, shifts in the definitions of basic rights, and the ever-increasing demands of market expansion, and yet these citizens are an essential part of structures and processes that constitute both imagined and very real urban landscapes. Of particular concern are the concepts of formality, informality, and modernity, and the ways in which these concepts are materialized.Sur l'Inde, le développement urbain est marqué par la reconfiguration de l'espace urbain à travers les mouvements du capital et des citoyens. Cette thèse, basée sur la recherche documentaire et «fieldwork» à l'été de 2009, met l'accent sur la démolition des colonies de squatters ou «jhuggi-jhondpris» à Delhi et à la réinstallation de leurs habitants. Les résidents des établissements informels, qui constituent entre 18 et 27 pour cent de la population du territoire, sont particulièrement vulnérables aux vicissitudes de la politique locale, les changements dans les définitions des droits fondamentaux, et les demandes sans cesse de l'expansion du marché, et pourtant ces citoyens sont un élément essentiel des structures et des processus qui constituent à la fois imaginaire et réel des paysages urbains. Cette thèse est particulièrement préoccupé par les concepts de la formalité, l'informalité, et de la modernité, et la façon dont ces concepts sont matérialisés