Gender and psychological orientations to politics

Abstract

Since the 1950s, women's lives have changed dramatically in established democracies, but the gender gaps in political interest and subjective political competence have not. This is problematic, as psychological orientations to politics – political interest and subjective political competence – play a key role in democratic functioning. The conventional explanations found in the political science literature suggest that women's enhanced levels of socioeconomic resources, as well as changing gender roles and feminist socialization, should have narrowed and closed these gaps over time. And yet, throughout the post-industrial world, these gaps persist. Why is this the case? This dissertation tests two conventional explanations. The first is predicated on socioeconomic resources, the second on gender role change. Results demonstrate that these conventional explanations garner little to no empirical support. Levels of education, income, and occupational status cannot explain why women are less interested in politics, and less confident in their political abilities than are men. Similarly, gender role change and feminist socialization did not eliminate these gaps as predicted. Several alternative explanations for these gaps are also tested. Results show that in some cases, gender and time condition the effects of socioeconomic resources on political interest and subjective political competence. Thus, women derive fewer political benefits from some socioeconomic resources than do men, and the importance of these resources for women's psychological engagement with politics has diminished over time. These conditional effects offset the socioeconomic gains women have made over time. Surprisingly, the dual demands of motherhood and labour force participation rarely impair women's political interest and subjective political competence. Instead, religiosity consistently boosts political interest, suggesting that increasing secularization actually helps perpetuate this gap. Finally, results show that increasing the number of women in elected office helps significantly narrow the gender gap in political interest. However, comparable effects are not found for subjective political competence, nor are other effects found for social policies such as maternity and parental leave, childcare, or taxation. These findings carry important implications for future attempts to secure gender equality in the political sphere. Exciting, innovative avenues for future research also stem from these results. Both are discussed in the conclusion.Depuis les années 1950, la vie des femmes a dramatiquement changé dans les démocraties établies mais l'écart avec les hommes en matière d'intérêt politique et de compétence politique subjective est resté le même. Ceci est problématique puisque les orientations psychologiques envers la politique – intérêt politique et compétence politique subjective – jouent un rôle clé dans le fonctionnement des démocraties. La littérature en science politique a longtemps suggéré que l'amélioration du statut socioéconomique des femmes, en plus du bouleversement du rôle traditionnel des femmes et de la socialisation dans un contexte féministe auraient dû rétrécir sinon éliminer avec le temps l'écart observé entre les hommes et les femmes. Pourtant, à travers le monde postindustriel, cet écart persiste. Pourquoi? Cette thèse de doctorat met à l'épreuve deux explications fréquemment citées dans la littérature, de même que plusieurs explications alternatives qui toutes tentent d'expliquer pourquoi l'écart existe et s'est maintenu jusqu'à aujourd'hui. Les résultats tendent à démontrer que les femmes ne sont pas moins intéressées par la politique que les hommes ni moins confiantes en leurs aptitudes politiques pour des raisons liées à leur plus faible éducation, leur statut économique plus précaire, leur statut professionnel moins valorisé ou encore leurs fréquentes absences du milieu du travail. On assiste plutôt, dans certains cas, à des situations où les femmes retirent moins de bénéfices de leurs ressources socioéconomiques. De plus, l'importance de ces ressources pour l'engagement psychologique des femmes envers la politique a diminué dans le temps. Résultat surprenant, les demandes doubles de la maternité et du travail limitent rarement l'intérêt politique et la compétence politique subjective des femmes. C'est plutôt la religiosité de celles-ci qui semble jouer un rôle positif important. On peut donc penser que la sécularisation accélérée des sociétés postindustrielles pourrait contribuer à maintenir l'écart avec les hommes. Alors que les changements dans les rôles traditionnels et la socialisation féministe n'ont pas éliminé les écarts entre les femmes et les hommes tels que prédit par la littérature en science politique, augmenter le nombre de femmes dans les postes élus aide à diminuer de façon significative cet écart en matière d'intérêt politique. Par contre, on ne trouve pas d'effets comparables du côté de la compétence politique subjective, ni d'effets en matière de politiques sociales telles que les congés de maternité et parentaux, les services de garde, ou la taxation.Cette thèse de doctorat se termine par une discussion sur les implications de ces conclusions sur les recherches futures ainsi que sur les tentatives à venir pour obtenir une égalité entre hommes et femmes dans la sphère politique

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