Impact de la pollution atmosphérique urbaine sur la réponse inflammatoire (implication des chimiokines)

Abstract

La pollution atmosphérique urbaine est a la fois gazeuse et particulaire, et les tendances industrielles actuelles font des moteurs diesel les principales sources de particules dans l'air. Ces émissions diesel sont duales : les particules de carbone présentent à leur surface de multiples composés adsorbés, dont les représentants de la famille des hydrocarbures polyaromatiques. Ces particules diesel et leurs composés organiques associés sont probablement impliqués dans la recrudescence récente des manifestations pathologiques allergiques. Dans ce travail, nous avons voulu évaluer l'impact des extraits organiques de particules diesel sur la phase d'initiation et sur l'orientation de la réponse inflammatoire allergène-dépendante, en analysant les dérégulations d'une famille de médiateurs responsables du recrutement cellulaire, les chimiokines. Nous avons pu montrer que l'exposition de cellules mononucléées et de macrophages alvéolaires de sujets sains aux extraits organiques de diesel induit une dérégulation marquée de la synthèse et de la production de chimiokines pro-inflammatoires (il-8, mcp-1, rantes). D'autre part, il existe une synergie des effets du diesel et de l'allergène spécifique lorsque des cellules de patients allergiques sont exposées simultanément à ces deux stimuli, débouchant sur une sur-expression massive de ces médiateurs alors responsables d'un recrutement accru de cellules effectrices comme les neutrophiles ou les éosinophiles. Diesel et allergène apparaissent de plus responsables d'une orientation vers une réponse immunitaire de type 2 (pro-allergisante), en favorisant le recrutement de lymphocytes.LILLE1-BU (590092102) / SudocSudocFranceF

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    Last time updated on 14/06/2016