Dépistage précoce de l'infection à VIH (étude à partir de l'activité du centre d'information et de dépistage anonyme et gratuit (CIDAG) du centre hospitalier de Chambéry, de janvier 1999 à août 2000)

Abstract

Depuis l'apparition de l'épidémie de SIDA les progrès en terme de diagnostic et thérapeutique ont conduit rapidement à une réduction spectaculaire de morbidité et mortalité. Cependant on assiste à une persistance de nouvelles contaminations en France ; ceci malgré les nombreuses campagnes de prévention et d'information. L'étude réalisée montre qu'il existe un retard de prise en charge du patient par rapport à un risque de contamination par le VIH : 68,5 % des patients du CIDAG du Centre Hospitalier de CHAMBERY consultent après trois mois par rapport à la prise de risque ; d'origine sexuelle en majorité ; seulement 19,5 % consultent avant un mois. Or, nous disposons actuellement d'outils de diagnostic précoce que sont l'antigénémie p 24 associée à une sérologie VIH qui sont performants et permettent le diagnostic de la primo-infection VIH dès le 14e jour après la contamination. L'antigénémie p 24 est prescrite par les médecins du CIDAG du Centre Hospitalier de CHAMBERY dans 18 % des cas correspondant aux personnes venues durant le premier mois après la prise de risque. Mais, par contre, en pratique de ville, la prescription de l'antigénémie P24 est quasi inexistante : 0,15 % ; ceci, malgré les campagnes de prévention effectuées depuis 1994 en Savoie. Le dépistage précoce d'une primo-infection VIH permet d'instaurer une thérapeutique antirétrovirale, qui, en l'état actuel des connaissance, permet de réduire le niveau de la charge virale. De plus l'impact en terme de santé publique est important : réduction du risque de transmission du VIH.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions

    Last time updated on 14/06/2016