Analogues nucléosidiques et acidose lactique (à propos de huit observations)

Abstract

Nous sommes actuellement dans une nouvelle ère de la thérapeutique contre le VIH. Des schémas variés et de nouvelles molécules sont proposés dans la pratique courante. Le pronostic des patients VIH s'est considérablement amélioré. En contrepartie, des complications inhérentes aux analogues nucléosidiques se sont manifestées. Nous détaillons huit observations d'acidose lactique ou d'hyperlactatémie symptomatique survenues chez des patients séropositifs à différents stades de la maladie. Ils ont tous bénéficié d'analogues nucléosidiques. L'issue a été fatale pour deux de ces patients malgré l'arrêt de la thérapie antivirale. La symptomatologie était très variable. Plusieurs ont présenté une stéatose hépatique avec ou sans dyslipidémie. La molécule la plus utilisée par nos patients était la stavudine. Sa toxicité mitochondriale est bien décrite dans la littérature. D'autres analogues nucléosidiques ont provoqué des situations similaires dont la zidovudine. L'incidence de l'hyperlactatémie symptomatique ou non reste encore à préciser. La conduite pratique à tenir est bien établie. La mesure du lactate en dépistage primaire est dénuée d'intérêt. L'attention clinique est la base du diagnosticTOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocTOULOUSE3-BU Santé-Allées (315552109) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions

    Last time updated on 14/06/2016