En raison de la pénurie criante d'organes humains destinés à la greffe, l'éventualité de recourir à une source animale est reconsidérée. Bien que cette pratique ait souvent eu lieu dans l'histoire, elle est encore loin d'être effective, il reste des obstacles à lever. Si le choix de l'espèce donneuse semble acquis "en faveur" du porc, la maîtrise des phénomènes de rejet et des risques infectieux n'est pas encore suffisante. Aujourd'hui, les questions éthiques sont au centre du débat sur les xénotransplantations. L'acceptabilité de cette nouvelle pratique par la société a fait l'objet d'une étude basée sur deux enquêtes. La première a révélé que l'acceptabilité est meilleure, et que le porc est mieux accepté, chez les patients diabétiques que dans la population générale. La deuxième enquête a révélé que les patients diabétiques ne sont pas prêts à prendre les risques associés à la xénotransplantation quand ils sont informés de leur existence. Ainsi, en plus des obstacles techniques et éthiques, il convient de prendre en compte les obstacles sociaux à la xénotransplantation.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF