Thromboses artérielles et veineuses induites par les traitement hormonaux substitutifs

Abstract

La France compte près de 10 millions de femmes de plus de 50 ans (âge moyen de la ménopause) et de plus en plus d'entre elles ont recours au traitement hormonal substitutif (THS) : 2 millions (20%) en France soit 6 fois plus qu'il y a 20 ans. Ces données ont motivé de nombreuses études afin d'évaluer les bénéfices et les risques du THS. De nombreuses publications scientifiques surtout américaines font état d'un risque accru d'accidents cardio-vasculaires chez les femmes ménopausées avec ou sans antécédent cardio-vasculaire recevant un THS, associant un œstrogène et un progestatif. Néanmoins, la population américaine concernée avait de nombreux facteurs de risques cardiovasculaires. De plus le type d'œstrogène, la posologie et la voie d'administration n'étaient pas celles utilisées en Europe. Pourtant, de nombreux arguments scientifiques théoriques ainsi que des études épidémiologiques d'observation sont en faveur du rôle bénéfique des oestrogènes sur le cœur. Ils permettraient d'éviter l'athérosclérose, mais aucune étude épidémiologique actuelle d'intervention ne l'a clairement démontré. Ces données nous conduisent à faire le constat que le THS doit être initié en évaluant pour chaque femme le bénéfice/risque dans un dialogue singulier patiente-médecinAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

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    Last time updated on 14/06/2016