Une nouvelle stratégie pharmaceutique pour la potentialisation de l'activité des analogues nucléosidiques dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (application du concept de prodrogue glycérolipidique)

Abstract

La première classe d'antirétroviraux disponible a été celle des analogues nucléosidiques inhibiteurs de la transcriptase inverse. Ces molécules doivent subir une étape limitante d'activation par triple phosphorylation. De plus, la biodisponibilité de ces composés est faible de par leur voie de passage de la barrière intestinale. La didanosine (ddI) ou didéoxyinosine fait partie de cette classe. Afin de remédier à ces inconvénients, il paraît intéressant d'appliquer au ddI le concept de prodrogue glycérolipidique qui serait susceptible de subir les mêmes voies de métabolisme que les triglycérides. Une synthèse de la prodrogue a été mise au point. Le modèle de barrière intestinale constitué de cellules CaCo-2 semble prometteur pour évaluer cette prodrogue in vitro et a permis d'étudier le profil "toxicologique" du ddI et de sa prodrogue. Une partie des outils nécessaires pour apprécier la pertinence du concept de prodrogue glycérolipidique de ddI est donc désormais disponible.CHATENAY M.-PARIS 11-BU Pharma. (920192101) / SudocSudocFranceF

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions

    Last time updated on 14/06/2016