L'architecture est à la fois un processus de communication en elle-même et un objet de médiatisation. La thèse a pour objectif de comprendre cette double nature, leurs différences de rythmes et de logiques, leurs interférences et les difficultés que cela génère. Les médiations culturelles, politiques et urbaines seront abordées entre temps long de l'histoire et temps du projet, discours des acteurs et discours de la presse. La problématique s'articule ainsi, entre la capacité de l'architecture à dire - le discours par l'architecture (topos)- et la médiatisation supportée par le projet - le discours sur l'architecture (logos). Dépassant l'idée de langage architectural, pour aborder le faire architectural comme un ensemble de signes interprétables, nous examinerons la généalogie d'un bâtiment public, le musée des Sciences et de Société de Lyon. La mise en visibilité du bâtiment public dépendante des relations site-forme, site-fonction, forme-fonction, évolue et qualifie l'action politique dans l'espace physique entre ostentation et banalisation. Une forme architecturale dit la pensée politique d'une époque. L'architecture est un média politique.LYON2/BRON-BU (690292101) / SudocSudocFranceF