Prise en charge du prolapsus du fond vaginal posthysterestomie par la technique du hamac transobturateur infracoccygien

Abstract

Objectifs : Le but de notre étude était d'évaluer le succès anatomique et fonctionnel ainsi que les éventuelles muplications de la chirurgie du prolapsus du fond vaginal survenant après hystérectomie par la technique du hamac transobturateur infracoccygien. Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective reprenant l'ensemble des patientes opérées dans le service d'un prolapsus du fond vaginal après hystérectomie par interposition d'un treillis prothétique. Les treillis prothétiques utilisés était les suivant : Ugytes® (61,1%), Surgipro® (22,2%) et Parietex® (16,7%). Afin de mieux analyser les symptômes fonctionnels associés aux prolapsus et leur éventuelle amélioration ou guérison, nous avons utilisés les autoquestionnaires (ISP et QIP) qui étaient systématiquement remis à toutes nos patientes. Résultats : Nous avons recensé trente-six patientes opérées de cette façon. La moitié a répondu de façon satisfaisante aux autoquestionnaires. La moyenne d'âge des patientes au moment de l'intervention était de 63,3 ans +/- 10,8. Toutes les patientes étaient hystérectomisées et il s'agissait d'un prolapsus récidivé dans 55,6% des cas. La valeur médiane du suivi postopératoire a été de 19 mois. Nous n'avons recensé aucune lésion viscérales peropératoire (vessie, rectum, uretères). Une patiente a été transfusée en postopératoire Le taux de succès anatomique s'élève à 94,4%. Il est statistiquement significatif pour les trois étages (p<0,001). On dénombre deux récidives à type de rectocèles. Si l'on compare les données préopératoires aux données postopératoires, l'amélioration est statistiquement significative pour les items suivants : Inconfort pelvien (p<0,001), IUE (p=0,046), épisodes de nycturie (p=)0,004), signes obstructifs urinaires (p=0,0019), signes dimpériosité mictionnelle (p=0,0089), constipation chronique (p=0,02), dyschésie (p<0,001) et manoeuvres digitales (p=0,028). L'activité sexuelle des patientes s'est améliorée et a été jugée satisfaisante sans dyspareunie dans 58,8% des cas. Elle a été inchangée et jugée non satisfaisante dans 29,4% des cas. Les épisades de dyspareunies ont totalement disparus dans 50% des cas. Lors des différents examens cliniques postopératoires, nous avons noté la présence d'une bride vaginale dans 30,6% des cas. Le toucher vaginal était sensible dans 8,3% des cas et douloureux dans 8,3% des cas. Le taux d'exposition prothétique relevé était de 8,3%. Aucune exposition prothétique n'est survenue avec les nouvelles prothèses Ugytex®. Conclusion : La technique du hamac transobturateur infracoccygien est tout à fait adaptée à la prise en charge du prolapsus du fond vaginal si l'on en croit les succès anatomiques obtenus. Les signes fonctionnels associés au prolapsus sont améliorés dans de nombreux domaines et les autoquestionnaires à notre disposition permettent une meilleure analyse de ces données, ce qui est fort intéressant dans cette pathologie fonctionnelle. Le taux d'exposition prothétique reste similaire aux données de la littérature récente. Une évaluation à plus long terme de notre technique est cependant nécessaire.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

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    Last time updated on 14/06/2016