Ecologie trophique et impact d'un prédateur introduit (Felis silvestris catus) dans les écosystèmes insulaires

Abstract

Les invasions biologiques sont la première cause de perte de biodiversité dans les écosystèmes insulaires. Les chats, prédateurs introduits sur les îles, s'alimentent sur une grande variété de proies. Ainsi, les chats menacent d'extinction au moins 167 espèces de vertébrés sur 123 îles de la planète, et sont impliqués dans l'extinction d'au moins 32 taxa. Sur l'archipel des îles d'Hyères, le régime alimentaire de ce prédateur est constitué principalement de mammifères introduits et d'oiseaux. Le rat, le lapin et le puffin yeikouan, oiseau marin endémique du bassin Méditerranéen, représentent à elles seules 90% de la biomasse totale ingérée par le chat. La prédation du chat sur le puffin s'est avérée forte et récurrente L'impact du chat a été évalué en utilisant des modèles démographiques matriciels. Soumise à une telle prédation, la petite population de puffin de Port-Cros ne peut se maintenir que par l'apport d'oiseaux immigrants. Cette menace forte a motivé une campagne d'éradication du chat sur l'île de Port-Cros entraînant une tendance à la hausse de la population de puffin sans apparition du phénomène de relâche de mésoprédateursAIX-MARSEILLE3-BU Sc.St Jérô (130552102) / SudocSudocFranceF

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    Last time updated on 14/06/2016