Étude rétrospective sur les demandes de scanner cérébral chez les patients >=75 ans au service d'accueil des urgences du CHU de Nantes

Abstract

Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 291 patients d'âge supérieur ou égal à 75 ans admis au service d'accueil des urgences et ayant bénéficié d'un scanner cérébral. Le diagnostic d une pathologie intracrânienne a été retenu dans 70% des cas. La revue des dossiers nous a fait considérer que 84% des demandes de scanner cérébral en urgence étaient conformes aux recommandations de bonne pratique. Les trois principaux motifs de demande d imagerie cérébrale en urgence étaient la présence d un signe de localisation neurologique dans 60% des cas, un syndrome confusionnel en l absence de signe neurologique focal dans 21% des cas, et des troubles de la conscience avec score de Glasgow < 14 dans 14,5% des cas. Nous avons, pour chaque groupe nosologique et selon la présence ou non d une pathologie intracrânienne, rapporté et comparé quand cela était possible certaines caractéristiques des patients. Un intérêt plus particulier a été porté aux hémorragies intracrâniennes. Dans ce groupe nosologique, la régression logistique multivariée fait apparaître les signes neurologiques focaux, les troubles de la conscience avec score de Glasgow < 14, les céphalées de survenue brutale ou accompagnées d au moins 2 épisodes de vomissements, ainsi que la notion de traumatisme crânien comme significativement associés au risque de découvrir une hémorragie intracrânienne au scanner cérébral. La prise de médicaments anti-vitamine K (quelle que soit la valeur d INR) ou anti-aggrégant plaquettaire, une histoire de chute, ou encore un antécédent d'hémorragie intracrânienne n'apparaissaient pas significativement associés au risque de découvrir une hémorragie intracrânienne au scanner.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF

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    Last time updated on 14/06/2016