Le système d expression du gène chloroplastique petA chez Chlamydomonas reinhardtii

Abstract

Depuis l endosymbiose ayant mené au chloroplaste de l algue verte unicellulaire Chlamydomonas reinhardtii, la plupart des gènes de l endosymbiote primitif ont été transférés dans le génome nucléaire de l hôte, qui code donc des sous-unités des complexes de l appareil photosynthétique, mais aussi des facteurs régulant l expression des gènes restés dans le chloroplaste. Le gène chloroplastique petA, codant le cytochrome f, possède deux facteurs spécifiques : MCA1 est responsable de la stabilisation de l ARNm petA, et TCA1 de l activation de sa traduction. D autre part, la synthèse du cytochrome f est réprimée quand celui-ci ne peut s assembler au sein du complexe b6f, par le contrôle par épistasie de synthèse (ou CES). Le mécanisme moléculaire permettant l expression du gène petA et son contrôle par le CES a été largement dévoilé grâce aux travaux présentés dans ce manuscrit : les facteurs MCA1 et TCA1 forment différents complexes de haut poids moléculaires, pouvant contenir l ARNm petA, et le cytochrome f non assemblé signalise la dégradation de MCA1 par les protéases FtsH et ClpP.Par ailleurs, ces travaux ont fortuitement mené à la découverte d une mutation nucléaire dominante, su0, conduisant à la dégradation de l ARNm petA, mais seulement lors de sa traduction. La mutation causant ce phénotype intriguant, indépendante des facteurs MCA1 et TCA1 et du CES, a été localisée dans une région de 300 kb sur le chromosome 15, mais n a pas encore été identifiée.PARIS-BIUSJ-Physique recherche (751052113) / SudocSudocFranceF

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