Effets à 3 mois du changement de l'insulinothérapie par le liraglutide chez des patients diabétiques de type 2 (résultats intermédiaires) /

Abstract

Après une escalade thérapeutique plus ou moins rapide, l'insulinothérapie instaurée dans le cadre du traitement du diabète de type 2 permet une amélioration de l'équilibre glycémique. Elle peut cependant induire une prise de poids qui n'est pas souhaitée pour le patient, déjà en surpoids ou obèse. L'apparition sur le marché des analogues du GLP-1 agissant sur l'équilibre glycémique et induisant une perte de poids, apportent l'espoir d'améliorer la prise en charge des patients diabétiques de type 2. L'objet de ce travail est de mesure l'efficacité d'une substitution à l'insulinothérapie d'un traitement par incrétines (liraglutide), chez des patients diabétiques de type 2 adultes, en surpoids ou obèses, et insuffisamment contrôlés au niveau glycémique par l'association antidiabétiques oraux et insuline. Il s'agit d'une étude prospective descriptive et analytique, non randomisée, portant actuellement sur 13 patients (40 patients au total seront inclus dans l'étude), diabétiques de type 2 ayant une HbA1c >= 7% et ayant un IMC >= 25 kg/m , recevant initialement un traitement par antidiabétiques oraux et insuline. Le critère principal est la diminution de 1% de l'hémoglobine glycosylée à 3 mois du changement de traitement. Les critères secondaires sont les variations cliniques (pression artérielle), anthropométriques (poids, indice de masse corporelle, répartition masse grasse/masse maigre) et biologiques (glycémie, bilan lipidique, bilan hépatique, albuminémie, préalbuminémie, uricémie, ferritinémie, fonction rénale, peptide C urinaire) à 3 mois du changement de traitement. Cette thèse présente les résultats intermédiaires de l'étude. 10 patients ont terminés l'étude à 3 mois. 3 patients ont été exclus pour augmentation des glycémies entre 48h et 1 mois du relais de l'insuline par le liraglutide. Les résultats intermédiaires ne montrent pas de variation significative de l'hémoglobine glycosylée. Il est par contre observé une perte de poids liée à la perte significative de masse grasse sans perte de masse maigre. A ce jour, cette étude n'a pas montré de différence significative en terme d'efficacité sur l'équilibre glycémique entre l'insulinothérapie et son changement par le liraglutide sur une durée de 3 mois. Elle a par contre montré une efficacité de ce changement thérapeutique sur la perte de poids et de la masse grasse sans perte de masse maigre. Ces résultats intermédiaires suggèrent que l'association insuline et analogue GLP1 pourrait être une alternative pour le contrôle glycémique et le bénéfice sur le poids (prescription non autorisée en France à ce jour).CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF

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    Last time updated on 14/06/2016