IVG médicamenteuse en ville (quels obstacles à sa diffusion?)

Abstract

Depuis 2001, la pratique par les médecins libéraux-dont les généralistes- de l'IVG médicamenteuse en ville est autorisée. Cette méthode ne s'est développée que depuis 2004, surtout dans les régions où la demande est importante. Cependant les médecins généralistes impliqués sont peu nombreux. Nous avons décidé d'interroger par mail les médecins généralistes en Bretagne pour tenter de savoir quels étaient les obstacles au développement de la méthode dans la région. Outre les lourdeurs administratives, les difficultés d'accès à l'échographie et le manque de disponibilité (qui ne sont pas des obstacles majeurs), c'est la méconnaissance du sujet par défaut de formation et d'information qui est le premier obstacle. La rémunération de l'acte ne semblait pas être un frein mais très peu de médecin en connaissaient le tarif, et comme le souligne le rapport de l'IGAS: l'IVG reste une activité contraignante, peu attractive et peu rémunérée. Il semble que la création d'un réseau entre les centres d'IVG et les médecins libéraux permettrait d'améliorer la formation, l'information et la promotion de l'IVG auprès de ces médecins, afin de démystifier cet acte qui reste associé à de nombreux clichés responsables d'une vision négative de l'IVG. Il est important de présenter l'IVG en ville aux médecins généralistes comme l'opportunité d'améliorer leur pratique et de pouvoir répondre à la demande de leurs patientes de manière plus complète, et non comme un moyen de soulager les centres d'IVG saturés. Enfin, il semble important d'améliorer la formation des futurs médecins généralistes sur l'ivg au cours de leur cursus universitaire (basée sur le volontariat) pour pouvoir assurer la relève des médecins issus de la première génération de militantsRENNES1-BU Santé (352382103) / SudocSudocFranceF

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