En France, la récente apparition et implantation de l espèce Fusarium langsethiae sur les orges de brasserie est devenue une source d inquiétude. Ce champignon étant connu comme producteur de toxines T-2 et HT-2 cela pose le problème de la présence éventuelle de ces mycotoxines dans la bière. Des études ont proposé la levure Geotrichum candidum comme possible outil de contrôle du niveau de contamination par ces molécules. Par contre, le mécanisme d action est encore inconnu. L objectif de ce travail était de comprendre l interaction entre F. langsethiae et G. candidum pour évaluer l effet sur le développement de F. langsethiae et sur sa production de la toxine T-2. Nous avons évalué l interaction entre ces micro-organismes en utilisant des cultures séquentielles et des co-cultures. Dans ce dernier cas la différentiation des deux micro-organismes a été faite par DOPE-FISH et par quantification de l ADN. Les résultats ont montré que la croissance de F. langsethiae n est pas inhibée dans un milieu pré-fermenté par G. candidum. Par contre, la présence d un agent actif thermorésistant produit lors du développement de G. candidum affecte la concentration de la toxine T-2. Uneréduction supérieure à 90% est observée en comparaison au témoin. Dans les co-cultures on obtient le même pourcentage de réduction de la concentration de la toxine par rapport au témoin. Dans ce cas les deux micro-organismes se développent mais en moindre quantité que dans leur culture pure, F. langsethiae semblant plus inhibé que G. candidum.F. langsethiae has been recently installed and detected in French barley used for malting. This species is known as a T-2 and HT-2 mycotoxin producer and for this reason, the possible presence of these mycotoxins in beer is a concern. G. candidum has been suggested to have a control activity in this issue, however the mechanisms is not yet described. The aim of this work was to understand the interaction between F. langsethiae and G. candidum to identify any effect in F. langsethiae growth and the T-2 toxin production. In this work, the interaction was evaluated using sequential cultures and co-cultures. Differentiation of these microorganisms in co-culture was achieved using DOPE-FISH and DNA quantification. Results showed that in the medium prefermented by G. candidum F. langsethiae growth was not inhibited but a thermoresistant active agent affected the T-2 toxin concentration during F. langsethiae development. A reduction over 90% of the T-2 toxin was observed in comparison to the concentration detected in the control. For mixed cultures the same toxin concentration reduction was observed while both microorganisms grew but at a lesser extent compared to pure cultures. In this case the growth of F. langsethiae was more affected than the one of G. candidum.TOULOUSE-INP (315552154) / SudocSudocFranceF