Etude polysomnographique chez des patients ayant des troubles cognitifs légers (suivi longitudinal sur deux ans)

Abstract

Les troubles cognitifs légers représentent un risque élevé de progression vers la maladie d Alzheimer. Le but de ce travail est d évaluer la persistance des troubles du sommeil à 2 ans chez des patients ayant des troubles cognitifs légers. Ce travail fait suite à une étude réalisée en 2006 par le centre de la mémoire de Lille en association avec le service de neurophysiologie clinique sur la prévalence des troubles du sommeil et leur influence sur le profil cognitif dans une cohorte de 65 patients ayant des troubles cognitifs légers. L objectif secondaire est d analyser si l existence d un syndrome d apnées du sommeil modéré ou sévère lors de la première visite a un retentissement sur la cognition lors de la visite deux ans plus tard. Les 65 patients (50,8% de femmes) inclus avaient un âge moyen de 67,7 ans. 15 patients deux ans plus tard n ont pas réalisé leur polysomnographie. A 2 ans, il n y a pas de différence significative pour les caractéristiques polysomnographiques, en dehors d une diminution significative du sommeil paradoxal (p=0,001). La prévalence du syndrome d apnées du sommeil n est pas différente à 2 ans. Les caractéristiques cognitives des patients ne sont pas différentes à 2 ans, que les patients aient ou n aient pas de syndrome d apnées du sommeil à l inclusion. Continuer à suivre ces patients à plus long terme et mettre en place une ventilation chez tous les patients atteints d un SAS sévère apparaît nécessaire pour mieux comprendre l intrication entre les troubles du sommeil et l évolution cognitive de ces patients.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

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