Sécuriser la dispensation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) à l officine (proposition d algorithmes d aide à la décision)

Abstract

Les anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont utilisés dans le monde par 300 millions de personnes. Pour 10% d entres-elles la prise est quotidienne. 40% des utilisateurs ont plus de 65 ans. L'automédication est importante pour les AINS, en particulier l'ibuprofène, l'aspirine et le diclofénac. Les AINS peuvent entraîner de nombreux effets indésirables. Ils représentent 3 à 6 % des prescriptions mais 20 à 25 % des accidents médicamenteux. Les AINS sont à eux seuls responsables de 135 000 admissions hospitalières par an. 46,8 % de ces événements indésirables sont considérés comme évitables car ils résultent d un mauvais usage du médicament. La plupart des personnes ne connaissent pas les risques encourus lors de la prise d AINS. Le pharmacien d officine est le professionnel de santé le plus accessible par sa proximité géographique et sa disponibilité. Dans le cadre de l automédication le pharmacien est l unique professionnel de santé à connaître le comportement du patient. Il est donc le professionnel de santé sentinelle pouvant sécuriser la dispensation. Mais ce filtre pharmaceutique n est pas toujours optimal. Pour sécuriser la dispensation quatre algorithmes sont proposés ciblant les femmes en âge de procréer, les femmes souhaitant allaiter ou allaitant, les personnes à risque sur le plan rénal et les personnes ayant un terrain potentiel d hypersensibilité. Ces algorithmes ont été construits dans le but de favoriser le dialogue professionnel-patient, en évitant le plus possible un vocabulaire trop spécialisé.Les anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont utilisés dans le monde par 300 millions de personnes. Pour 10% d entres-elles la prise est quotidienne. 40% des utilisateurs ont plus de 65 ans. L'automédication est importante pour les AINS, en particulier l'ibuprofène, l'aspirine et le diclofénac. Les AINS peuvent entraîner de nombreux effets indésirables. Ils représentent 3 à 6 % des prescriptions mais 20 à 25 % des accidents médicamenteux. Les AINS sont à eux seuls responsables de 135 000 admissions hospitalières par an. 46,8 % de ces événements indésirables sont considérés comme évitables car ils résultent d un mauvais usage du médicament. La plupart des personnes ne connaissent pas les risques encourus lors de la prise d AINS. Le pharmacien d officine est le professionnel de santé le plus accessible par sa proximité géographique et sa disponibilité. Dans le cadre de l automédication le pharmacien est l unique professionnel de santé à connaître le comportement du patient. Il est donc le professionnel de santé sentinelle pouvant sécuriser la dispensation. Mais ce filtre pharmaceutique n est pas toujours optimal. Pour sécuriser la dispensation quatre algorithmes sont proposés ciblant les femmes en âge de procréer, les femmes souhaitant allaiter ou allaitant, les personnes à risque sur le plan rénal et les personnes ayant un terrain potentiel d hypersensibilité. Ces algorithmes ont été construits dans le but de favoriser le dialogue professionnel-patient, en évitant le plus possible un vocabulaire trop spécialisé.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions

    Last time updated on 14/06/2016