1) En se fondant sur des expériences #in situ en gouttières, la dérive des Tricoptères est reliée à leur densité benthique et à différents facteurs abiotiques des rivières de Côte d'Ivoire (Afrique de l'Ouest). Les représentants des familles #Hydropsychidae, Philopotamidae, Hydroptilidae et #Leptoceridae$ sont considérés en détail. 2) La dérive est maximale durant la nuit aussi bien chez les jeunes larves que les âgées. 3) La dérive d'un groupe larvaire (certains stades, certaines espèces ou certains taxons de rang supérieur) est plus souvent reliée à la densité des autres groupes larvaires qu'à sa propre densité benthique. 4) L'autorégulation des densités benthiques les plus grandes par émigration au moyen de la dérive n'est pas prouvée. 5) Il n'y a pas de relation entre la dérive et les facteurs abiotiques. 6) Les taux de dérive diffèrent aussi bien entre les taxons qu'entre les stades larvaires (classes de taille) à l'intérieur d'un taxon. Les larves nouvellement écloses ont un taux de dérive très élevé tandis que les derniers stades larvaires dérivent le moins
