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Modélisation et observation du flux hydrique vers la surface du sol depuis une nappe peu profonde

Abstract

Il n'est guère besoin de rappeler l'importance des transferts d'eau à travers la zone non saturée depuis une nappe peu profonde vers la surface du sol. Si l'eau est de qualité ou le lessivage naturel suffisant, ces transferts peuvent contribuer notablement à l'alimentation en eau des horizons superficiels, alors que dans le cas contraire, on peut assister à une salinisation progressive du sol. Lorsqu'il y a risque de salinisation, on peut être amené à abaisser la nappe pour limiter les vitesses d'ascension capillaire et l'accumulation de sels en surface. Dans ce cas, la connaissance du flux d'eau que le sol est capable de transmettre depuis la nappe jusqu'à la surface est un élément important d'appréciation de la profondeur à donner à la nappe. En régime permanent, les études conduites sur ce sujet sont en général inspirées de celles de GARDNER (1958) qui propose des solutions applicables à certains cas particuliers. Par la suite, RIPPLE et al. (1972) ont élargi la théorie de GARDNER à des situations de portée beaucoup plus générale. Le présent article propose des relations simples pour estimer, dans le cas du régime permanent et pour des relations caractéristiques du type Brooks et Corey, d'une part, le profil de pression capillaire correspondant à une valeur donnée d'évaporation et, d'autre part, le flux ascendant maximal que peut soutenir une nappe située à une profondeur déterminée. Les résultats obtenus sont comparés avec ceux fournis par les équations de GARDNER généralisées et ceux relevés sur deux sites d'observation installés in situ. (Résumé d'auteur

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