Une enquête Connaissances, Attitudes, Pratiques (CAP) a été réalisée en juillet 1988 dans la ville de Douala, par sondage en grappe et visites domiciliaires, 98 % des foyers déclarent être gênés par les moustiques (piqûre, maladie, bruit); 91 % des familles utilisent un moyen de lutte antivectorielle; les principaux moyens utilisés sont : les moustiquaires (48 %) les bombes insecticides (39,5 %) et les serpentines (36,7 %). Les coûts moyens cumulés par foyer de la lutte antivectorielle (116,6 ECU/an) et des besoins pour maladies imputées aux moustiques (147,4 ECU/an) ont été évalués à environ trois mois de . Plus de 90 % des personnes interrogées accepteraient d'acheter et d'utiliser une moustiquaire imprégnée d'insecticide à condition que le prix d'un tel produit soit inférieur aux prix courants actuellement pratiqués pour les moustiquaires ordinaires. La diffusion de la technique d'imprégnation doit se faire au niveau de centres d'imprégnation, en imprégnant d'abord les moustiquaires existantes et en s'appuyant sur l'information des populations. (Résumé d'auteur